Nous sommes à 3 jours de l’élection du Comité Exécutif de la Fédération Guinéenne de Football qui mettra fin à près de deux ans de CONOR.

Sauf que, les manœuvres n’ont toujours pas cessés et certaines personnes font tout pour faire entrave au processus électoral afin de ne pas voir le football guinéen sortir de la crise et d’une gestion transitoire qui n’aide pas son développement.

C’est dans cet ordre d’idées que beaucoup de personnes soupçonnent désormais la Commission Electorale de Recours d’être la dernière carte qu’utilisent les adeptes du sabotage. Ils pointent du doigt le président de cette commission Moustapha Bokoum qui exécuterait les ordres du vice-président Sega Diallo. Selon nos informations, les deux personnalités ont des liens familiers et personnels. En faisant ce parallèle, il ressort également que la proximité entre les deux personnes, ne souffre d’aucune ambiguïté, sachant qu’il viennent tous de la même préfecture.
Par contre, l’on se pose la question à savoir, pourquoi une telle volonté à retarder le processus électoral et pour quelle fin? Une approche qui mérite réflexion.

Pour étayer les arguments sur leurs soupçons, des acteurs du processus électoral parlent des cas des élections à Matoto et Kaloum. Les recours de ces deux circonscriptions déposés depuis une dizaine de jours ont traînés dans la juridiction de Bokoum avant qu’ils soient traités. A rappeler d’ailleurs que jusqu’à présent le verdict de Matoto n’est pas rendu, soit plus 2 semaines après l’élection.
Au regard de l’implication du vice-président dans le processus électoral et ses positions depuis l’installation du CONOR, beaucoup d’observateurs craignent qu’il se serve de ce lien pour saboter le processus électoral et de prolonger la crise qui mine le football guinéen. Le dossier vide sur la demande d’invalidation de la liste du G47 qui a toutes les chances de remporter l’élection sans coup férir ce samedi 25 novembre, est scruté par certains observateurs.
Il est clair que les membres du Comité de Normalisation de la FEGUIFOOT ne veulent pas quitter leurs fonctions et font tout pour freiner le processus électoral. Ils sont désormais soutenus dans cette démarche par beaucoup de candidats qui savent qu’ils n’ont aucune chance de gagner l’élection. Désormais tout le monde les observe et attend de voir jusqu’où ils sont prêts à aller pour enfoncer le football guinéen.

Boubacar Bah, observateur du football guinéen.

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