Le match de la 12e journée de ligue 1 Guinéenne opposant le Milo FC à la Renaissance FC au stade M’balou Mady Diakité Glao de kankan, a été émaillée d’incidents à la fin de la rencontre, provoquant des scènes de violence qui a causé des coups et blessures sur des joueurs et supporters en colère. Une situation qui vient de nouveau relancer le débat sur le dispositif sécuritaire dans les stades.
Après avoir concédé un but dans les derniers instants du match sur un penalty provoqué, le Milo FC de Kankan a été contraint au nul à domicile par la Renaissance FC (1-1). Un résultat décevant qui a irrité la colère des supporters présents au stade. Au dire de certains témoins, le penalty concédé par les locaux, s’est produit sur une action litigieuse, chose qui n’a pas été du goût des supporters et certains membres du staff technique, qui s’en est suivi une altercation entre le corps arbitrale et le staff du Milo. Malheureusement, le pire n’a pas été évité.
Bilan : deux joueurs de la Renaissance et un supporter du Milo ont payé les frais.
Un acte qui vient relancer les débats sur la sécurité dans les stades de ligue 1.
Ces derniers temps, les matchs du championnat se disputent souvent avec un dispositif sécuritaire défaillant, avec notamment la présence de deux à quatre policiers présents sur certains matchs aux enjeux énormes, surtout à l’intérieur du pays. Tout cela, sous le regard impuissant de la ligue guinéenne de football professionnel. Même si, la location de la sécurité ne relève pas de celle-ci, mais elle (LGFP) doit avoir un regard pointu sur cet aspect important du déroulement d’une rencontre de football.
Au-delà même de la police, les matchs de ligue 1 se déroulent souvent sans ambulance pour les cas d’urgences et d’incidents. Cette réalité est devenue l’un des problèmes sérieux dans la gestion de la LGFP.
Outre ces points cités, le constat révèle que l’instance de gestion du championnat manque de politique adéquate pour restaurer, une organisation efficace autour des rencontres.
Pour terminer, il est nécessaire pour la LGFP de se pencher sur cette problématique qui risque de causer d’énormes préjudices sur le bon déroulement des matchs.
