C’est une décision officielle de l’actuel comité exécutif de la fédération guinéenne de football, le président du comité provisoire de gestion de la ligue Guinéenne de football professionnel, Lucien Beindou Guilao vient d’être confirmé président de la même instance ce, malgré la perte de l’identité de la plus grande compétition sur le plan local.

Il faudra désormais s’habituer à des nominations de promesses et de récompenses dans le football guinéen.
Le patron de la maison de Téminètayeh, s’est inscrit dans cette dynamique depuis deux mois. La ligue professionnelle n’est pas en marge dans ses prises de décisions. Ce samedi 16 mars 2024, l’ancien international espoir guinéen Lucien Guilao a bénéficié de la confiance du principal décideur et de son comité exécutif.

Pourtant, le football local a perdu sa valeur notamment le championnat de Ligue 1, tant par la visibilité et dans la qualité organisationnelle imposée.
Autrefois adulé et apprécié de tous, même sur le continent, la Ligue 1 Guinéenne continue de se morfondre dans le baie de la désolation. Des subventions impayées, la prime dérisoire des arbitres, la situation financièrement chaotique des clubs, le manque de visibilité, la mauvaise programmation des matchs, les stades en état piteux et le manque d’équipements des clubs, sont entre autres des facteurs dégradants que vit la meilleure compétition locale. Depuis deux saisons, Lucien Guilao vacille dans l’instauration d’une politique forte et concurrente dans la sous-région. Cela a même favorisé la perte de l’indice CAF chèrement acquis par ses prédécesseurs.
Le championnat national n’est plus attractif aux yeux de plusieurs observateurs par rapport à la qualité de jeu produit et le style organisationnel instauré, le tout sur fond de polémique des décisions arbitrales.
Ce paramètre ainsi que d’autres non élucidé, sont une véritable descente aux enfers pour le football guinéen.
Après être remarqué par les éloges à ciel ouvert sur les réseaux sociaux pendant et après les élections du comex, le natif de Macenta est enfin récompensé de tous ces efforts, comme, en est le cas de plusieurs autres coptés par ce biais.
Si, ces pratiques d’une autre époque, ont été dénoncées par les observateurs avertis il y a de cela quelques années, il est aussi temps de barrer le chemin à de telle dérive, qui constitue un frein à la compétence et à la qualification. De toute évidence, sa reconduction n’augure aucun avenir radieux pour les championnats de Ligue 1 et 2, sachant qu’il a déjà montré ses limites

La Rédaction 

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