Le patron du football camerounais, Samuel Eto’o Fils a accordé une interview exclusive au média français France 24. Objectif ? Faire le bilan de la participation des Lions indomptables du Cameroun, à la 34e édition de la CAN Côte d’Ivoire. Un entretien que le quintuple Ballon d’or Africain, en a profité pour annoncer le limogeage du technicien Rigobert Song après une campagne en deçà de l’espérance placée en lui.

Si ce limogeage est venu ravir la vedette dans cette interview, il y a un fait qui passe inaperçu et mérite d’être souligné. Connu très nationaliste et défenseur de la cause nationale, l’ancien attaquant du FC Barcelone, a snobé toute la presse Camerounaise, au profit d’une presse étrangère.
Pire, en évoquant le bilan de la participation de l’équipe nationale dans cette compétition. Un acte qui pareil être banal aux yeux de certains observateurs, mais en réalité, c’est un manque de respect non seulement pour les médias nationaux, mais aussi envers le peuple Camerounais. Le Cameroun, est il en manque de médias pour être traité ainsi ? Difficile d’y comprendre.

Mais en réalité, cela renvoie l’image du complexe que nos dirigeants ont souvent face à la presse étrangère. Nos responsables à tous les niveaux ont toujours, fonctionnés ainsi, par rapport à leur influence sur le plan internationale. Alors quand réalité, le respect accordé à nos médias, est aussi la valeur qui ressort du travail effectué. Si chaque dirigeant devrait tout le temps s’exprimer dans les médias à l’international, quelle place avons-nous alors dans leurs activités.

Il est impératif voir crucial que ce qui concerne, le bilan d’une activité nationale soit expliqué sur le plan national.

Pour terminer, il est important de rectifier le tir de la part de Samuel Eto’o, demandant des excuses publiques à la presse camerounaise. Il va falloir à un moment donné, qu’on respecte le travail des confrères du continent.

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