Après de longues semaines d’attente depuis la dissolution du gouvernement Gomou, le président de la République a fini par meublé les différents départements ministériels ce mercredi 13 mars 2024. Celui de la jeunesse et des sports à un nouveau patron en la personne de Keamou Bogola Haba. Un personnage méconnu des rouages du sport, l’activiste, connu des sérails du monde politique, vient à la tête d’un secteur en proie à des crises de tout genre depuis des lustres.

Géré depuis deux ans par l’ancien boxeur Lansana Béa Diallo, le sport guinéen n’a pas connu d’essors considérables, malgré les attentes et la confiance placée en lui par de nombreux observateurs. Du problème d’infrastructures, des primes des athlètes impayés, des crises à répétition au sein des différentes fédérations en passant par les conditions de vie précaire des pratiquants, la situation du sport guinéen, est très alarmante, fait qu’elle a du mal à retrouver sa valeur de ses années de gloire. Ce qui a plongé les acteurs du secteur dans un désarroi total.
Les défis du département des sports sont énormes et complexes.

Cela suppose une implication efficace et déterminante du pouvoir en place, afin de relever le défi. Avec plus de 32 fédérations sportives toutes, focaliser sur l’instauration d’une politique sportive au bénéfice des pratiquants.

Si, la plupart des ministres qui se sont succédé à la tête de ce département, ont tous été qualifiés de celui du football, il serait important pour le nouveau locataire de ne pas s’identifier à une telle réalité, au risque de se voir rattraper par l’histoire. Dans le contexte actuel, la primauté serait de fédérer les acteurs, en mettant fin à ces séries de crises interminables dans les différentes fédérations sportives. En suite, aider le pays à bénéficier d’un stade approuvé pour les compétitions internationales, la construction d’un palais des sports et la mise en œuvre de la charte des sports adopté par la neuvième législature. Ces programmes ainsi que, le fonctionnement des directions préfectorales la jeunesse à l’intérieur du pays.
Cela pourrait faciliter une déconcentration efficace de la pratique du sport.
Pour terminer, le département de la jeunesse et des sports constitues un élément essentiel dans le développement d’un pays. Sa gestion relève d’une stratégie intelligente. Privilégier la jeunesse au détriment du sport, serait une erreur monumentale pour votre bien Monsieur le Ministre de la jeunesse et des sports.

 

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